Beark! v3.8, mai-juin 1996

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Vous etes le lecteur


EDITO

L'image ci-dessus m'a fait mourir de rire. Elle n'est pas trafiquée, je l'ai trouvée comme ça sur un site Web très sérieux.

Cette fois, c'est avec beaucoup de retard (à la louche quatremois) que sort le dernier Beark! de l'année. C'est faute de temps libre que je n'ai pas pu m'occuper du plus important Beark! de l'année (je dis ça pour lui donner de l'importance). J'ai quand même fini par prendre mon clavier pour taper ces quelques mots mais c'est sans conviction (j'ai toujours pas de temps et ce Beark! a été pondu en une seule soirée).

Ce Beark! est d'autant plus spécial qu'il est en pleine transformation: il passe à un vrai format Web. J'espère que cette année j'aurai le temps de m'en occuper plus sérieusement que l'année dernière. Promis, je ferqi des efforts.

Ce dernier Beark! est un peu mince est un peu trop porté sur le cinéma. Si ça continue, je vais faire de la concurrence à Première. Je ne sais pas encore comment il sera l'année prochaine.

Je vous laisse continuer la lecture de Beark! et espère toujours recevoir vos contributions.

- (c) Copyright MöngôlO 1996 -


Sommaire

Edito

Cinéma

Humour

Infos diverses



CopyCat

Une femme spécialiste des meurtriers en série fait des conférences un peu partout aux US. Un jour, après une de ses conférences, elle se fait agresser par l'un deux qui manque de peu de la tuer. Il est envoyé en taule. Elle devient profondément agoraphobe (elle a peur des espaces vides et des lieux peuplés) et ne sort plus de chez elle pendant plus d'un an. Jusqu'au jour où un meurtrier en série commence ses meurtres dans le coin et où la police viendra lui demander son aide.

C'est un film vraiment génial. C'est vrai que les histoires de meurtres en série sont à la mode en ce moment, mais ce film est bien fait. On stresse bien par moments. Les meurtres sont bien moins méchants que ceux de Seven (sauf celui de la fille tuée par injection par intra-veineuse de liquide vitre). La fin est très intéressante. C'est à mon avis un film à voir.


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Dracula

Pas vraiment la peine de de résumer l'histoire, tout le monde la connait.

Mel Brooks a voulu rester assez fidèle à l'histoire originale. Les gags sont parfois assez marrants, mais y'a pas assez de gags bien lourds à la Hot Shots. Mel Brooks a à mon avis raté son film: trop sérieux pour un film délirant et trop délirant pour un film sérieux.


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Les 2 papas et la maman

De Caunes, heureux mari, est stérile. Rien à faire, il peut pas avoir de mômes. Alors 2 solutions: adopter ou trouver un donneur. Ils pensent au meilleur ami de De Caunes, Smaïn. Tout marche, mais Smaïn devient lui-même stérile et une guerre éclate entre De Caune et Smaïn pour la paternité de l'enfant.

J'avais un a priori assez négatif, parce que je me méfie des films fait par des mecs de scène. De Caune ne joue pas extraordinairement bien, mais bon, c'est son premier film. Sinon, l'histoire est assez drôle et on s'ennuie pas.


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Ultime décision

J'ai honte d'avoir vu pour vous "Ultime Décision". Mais bon, c'est parce que j'ai perdu un pari.

Des méchants terroristes prennent en hotage les passagers d'un gentil B747 américain et menacent de tuer tout le monde si leur chef est pas libéré. Mais l'un des terroristes a d'autres idées: l'avion contient une bombe avec un produit toxique qui pourrait tuer tout le monde sur la côte est des USA.

Ce film est une énorme loose, et franchement le scénario est léger. Un des trucs bien c'est que Steven Seagal meurt dans les 10 premières minutes en étant éjecté de l'avion. On se dit qu'il va se rattraper à l'aile de l'avion et revenir avec les dents, mais non, heureusement. Par contre, la bombe consiste en une SB16 et un Caviar ouvert qui pousse des cris d'agonie poignants, on a envie de l'achever. L'expert en électronique est une énorme tâche, les soldats sont gentils, bref, un film à la con américain qui vaut pas un ticket.


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Les caprices d'un fleuve

J'ai vu pour vous avec un peu de retard: "Les caprices d'un fleuve"

C'est l'histoire d'un aristocrate qui un matin tue un marquis en duel. Manque de chance, ce marquie était un bon copain du roi (Louis XVI). Il se fait donc exiler dans un comptoir de sable perdu d'Afrique ("le cul du monde"). Au début, il est perdu et est plein de préjugés puis peu à peu s'habitue et devient plus tolérant.

Ce film est un peu trop plein de clichés, ce qui est dommage. En dehors de ça, il semble aussi un peu trop court: on a l'impression que le réalisateur aurait eu besoin d'une demie-heure ou d'une heure de plus pour bien rendre ce qu'il voulait rendre. La voix off est bien dosée, on n'a pas l'impression que tout est raconté ni qu'elle s'est trompée de film. C'est quand même un film à voir, rien que pour les images.


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Mary Reilly

J'ai vu pour vous: "Mary Reilly".

Mary est une servante au service du Dr Jekyll. Celui-ci se livre à des expériences qui vont le transformer en Mr Hyde.

C'est nouvelle version de "Dr Jekyll et Mr Hyde" de Valerie Martin. Mais cette fois, l'histoire est racont"e du point de vue d'une servante, Mary Reilly (Julia Roberts) dans brouillard qui ressemble plus à de la purée qu'à du vrai brouillard. Pour les filles qui veulent se venger de Julia Roberts, c'est le film idéal: elle est maigre, pâle, pas maquillée, enlaidie par moments. Sinon, sur le film lui-même, je sais pas quoi dire. Par moments ils est bien fait et effrayant, et à d'autres les événements sont prévisibles. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé. Pour une fois, c'est pas un film américain avec plein d'explosions, d'avions qui s'écrasent, et qui se finit bien. Là c'est un film tout en finesse, en impressions, et qui se finit plutôt mal.


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Excès de confiance

J'ai vu pour vous: "Excès de confiance".

Une psychologue chargée de décider si un meurtrier en série est responsable de ses acts ou pas, rencontre un inconnu dans un supermarché. Celui-ci la drague à donf et elle finit par lui donner son adresse alors qu'elle ne veut pas parler aux inconnu. Tout à coup, des choses étranges se passent: quelqu'un la menace et tente de la tuer.

Bon. Dans la premiére heure, on se coit un peu dans un film croix (X). La psychologue est plus souvent déshabillée qu'habillée. Par contre, la fin est carrément géniale (en plus ça se finit mal). Mais on a un peu l'impression que les scénaristes avaiant que la fin et qu'ils ont délayé au maximum pour tenir deux heures avec une idée de 10 minutes. C'est dommage.


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Pédale douce

J'ai vu pour vous: "Pédale douce".

Plusieurs employés d'une grande banque sont homosexuels. Evidemment, ils le cachent parce que si ça se savait, ils risqueraient de perdre leur place. Mais un jour, lors d'un dîner, le directeur de la banque tombe sous le charme de la copine de Timsit qui se fait passer pour sa femme (Timsit est homosexuel). Malheureusement, celle-ci tient un restaurant fréquenté par des homosexuels. Le directeur de la banque va donc y aller et découvrir la vérité sur quelques uns de ces employés.

C'est gentil. Et puis ça obéit à la mode lancée par "2 gar‡ons, 1 fille, 3 possibilités" et "Gazon maudit". On a du mal à croire que quelqu'un puisse tomber sous le charme de Fanny Ardant (de Julie Gayet, je dis pas, mais Fanny Ardant, quand même), mais bon, admettons. C'est à mon avis un peu superficiel (pour ne pas dire naïf), mais divertissant.

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Peur primale

J'ai vu pour vous: "Peur primale"

C'est l'histoire d'un avocat sans morale qui défend n'importe qui, même ceux qui sont qu'il sait coupables, pour peu que ça lui apporte de la gloire. Un jour, il tombe sur un mec qui est accusé d'avoir tué un prêtre. Il décide de le défendre parce que son arrestation a été très médiatique. Peu à peu, il devient sûr de son innocence. Mais l'histoire n'est pas si simple.

L'idee est bonne, et l'histoire bien foutue. Je suis pas du tout fan de Richard Gere, mais il m'a eu l'air pas mauvais. En fait, jusqu'au bout, on est berné comme lui par le pauvre innocent. Ca m'a rappelé un film d'Hitchock (désolé pour l'orthographe) qui se passe aussi dans un tribunal. En bref, on passe un bon moment.


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Delphine:1 Yvan: 0

J'ai vu pour vous: "Delphine: 1, Yvan: 0"

Un couple décide de s'installer dans un appartement ensemble. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où la première dispute apparaît. Puis une autre. Souvent pour des futilités (vous savez, le tube de dentifrice jamais rebouché, les chaussettes qui trainent, enfin ce que tout le monde a vécu). Puis vient le jour où Yvan fait une grosse bêtise. Delphine le met alors à la porte et il va vivre chez son frère.

C'est un film vraiment bien. Et je dis pas ça juste parce qu'il y a Julie Gayet (ch'uis amoureux :) ). Je me suis vraiment marré du début à la fin. Le film en est même trop court (en gros 1h30, mais elle passe très très vite). A mon avis, vous prenez pas de risque en allant le voir.


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Léon, intégral

J'ai vu pour vous: "Léon, intégral"

Pour ceux qui ont vu la version courte:
L'histoire est la même à la différence près que les trous de la précédente version sont bouchés. On se rend bien compte de ces trous quand on voit la version longue: certaines choses deviennent claires (comme par exemple l'entraînement de Mathilda). Cette version est la vraie, à n'en pas douter.

Pour ceux qui n'ont pas vu la version courte:
Léon est un tueur. Un jour des méchants du DEA tuent les parents de la petite fille (Mathilda) qui vit dans l'appartement à côté de chez lui. Il lui sauve la vie en la faisant entrer chez elle alors que les méchants la cherchent et elle ne va plus le lâcher.

Léon est un film émouvant et non violent comme on pourrait le croire. La gamine est adorable et Léon (un peu simple d'esprit) est tout de suite sympathique. Leur amour est attendrissant autant qu'il est impossible (bon, j'arrête là, on se croirait dans une mauvaise critique de seconde zone). Bref, j'ai aimé encore plus que la première fois.


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Une nuit en enfer

J'ai vu pour vous histoire de finir ma carte: "Une nuit en enfer"

Deux gansters font un carton dans une banque (4 morts + 1 femme écrasée en se barrant). Ils veulent passer au Mexique. Mais en chemin, ils vont continuer a faire un carnage (l'un des deux est complètement dingue) et tous le FBI et la police vont partir àleur recherche. Pour arriver à passer au Mexique, ils vont prendre en hotage un pasteur à la retraite et sa famille.

J'ai été alléché par les noms sur l'affiche: Tarantino et Rodriguez. Et c'est sûr, ça démarre comme du Ridriguez, mais en moins drôle (rien à voir avec "Desperado"). Puis, je sais pas pourquoi, ils se tapent un monstrueux délire sur les vampires. Et franchement, c'est décevant. C'est de loin plus proche de "L'Antre de la folie" que de "Desperedo" ou "Reservoir dogs". Bof. Si y'avait pas Salma Hayek, ça vaudrait pas le ticket.

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Assurances

- Il faut me croire quand je vous dis que ma pédale de frain accélérait

- Si mes phares éclairait vers le ciel, c'est à cause de la route qui est en pante.

- Quand je conduit, je ne eux quand-même pas tout faire en même temps et regardé tout le temps derrière alors que les choses se passent devant!

- Je n'avais pas assez d'essuie-glace pour toute la pluie qui tombait.

- Il fallait choisir entre le mur et l'arbre, j'ai choisie le fossé.

- L'inconnu s'est sauvé avec mon derrière accroché à lui

- S'il n'y avait pas eu de neige sur la route, j'aurai pu voir le verglas

- Comme la route tournait à gauche, j'ai voulu aller tout droit mais ils avaient supprimé la route sans rien dire

- Le pompiste a sorti son tuyau pour me le remplir, mais tout a vite débordé

- Tous mes pneus étaient crevés parce qu'un idiot avait volé l'air du dedans

- Quand j'ai voulu regarder par le rétroviseur, je me suis apperçu qu'on avait dû me le voler

- J'ai cru avoir la berlue quand ma caravane a voulu me doublé dans cette descente

- C'est quand ma voiture a perdu sa roue que j'ai décidé de m'arrêter pour faire le plein

- La voiture a poussé un grand ouf quand elle a éviter l'arbre

- L'autre avait garé son camion debout contre un arbre

- Je regardais à gauche quand l'autre m'a klaxonner à droite avant de me détruire

- La voiture a été cabossé en plein milieu du centre

- Respecter la priorité, c'est bien, mais ça sert à rien si on est aveugle

- C'est en sortant la voiture du garage pour m'emmener à l'hôpital que mon mari a eu la maladresse d'écraser son fils contre le mur

- J'ai klaxonné en appuyant sur le frein et les phares se sont éteint

- Quand on regarde pas avant de traverser, faut pas s'étonner de mourir

- C'est vrai que je me suis endormi au volant, mais ça n'a pas duré plus de cinq minutes

- MöngôlO 1996 -


Loufoquerie

Auteur : ALLAIS, Alphonse
Titre : Loufoquerie (A l'oeil)
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Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Bibliothèque Municipale de Lisieux (03.04.1996)
Relecture : Anne Guézou
Adresse : Bibliothèque municipale. Monsieur
Olivier Bogros.
BP 216 14107
Lisieux cedex
Tél. : 31.48.66.50
Minitel : 31.48.66.55
E-mail : [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
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Diffusion libre et gratuite (freeware)
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*...* = mot ou expression en italique dans le texte
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Loufoquerie par Alphonse ALLAIS

Cet homme me contemplait avec une telle insistance que je commençais à en prendre rage. Pour un peu, je lui aurais envoyé une bonne paire de soufflets sur la physionomie, sans préjudice pour un coup de pied dans les gencives.

- Quand vous aurez fini de me regarder, espèce d'imbécile ? fis-je au comble de l'ire.

Mais lui se leva, vint à moi, prit mes mains avec toutes les marques de l'allégresse affectueuse.

- Est-ce bien toi qui me parles ainsi ? dit-il.

Je ne le reconnaissais pas du tout.

Il se nomma : Edmond Tirouard.

- Comment, m'exclamai-je, c'est toi, mon pauvre Tirouard ! Je ne te *remettais* pas. Mais pardon, si j'ose, n'étais-tu point dans le temps blond avec des yeux bleus?

- C'est juste, je me suis fait teindre les cheveux et les yeux ! Suis-je pas mieux en brun ?

Ce pauvre Tirouard, j'étais si content de le revoir ! Depuis le temps !

Et nous égrenâmes les souvenirs du passé.

Et Machin ? Et Untel ? Et Chose ? Hélas ! que de disparus !

Tirouard et moi, nous étions dans la même classe au collège. Je ne me rappelle pas bien lequel de nous deux était le plus flemmard, mais ce qu'on rigolait !

Il mettait au pillage la maison de son père qui était quincaillier et nous apportait chaque matin mille petits objets utiles ou agréables : des couteaux, des vis, des cadenas, des aimants (j'adorais les aimants).

Moi, en ma qualité de fils de pharmacien, je gorgeais mes camarades d'un tas de cochonneries : des pâtes pectorales, des dattes. Entre-temps j'apportais des seringues en verre (ô joie !) et des suspensoirs qu'on transformait en frondes.

Un jour - mon Dieu ! ai-je ri ce jour-là ! - j'arrivai muni d'une boîte de biscuits dont chacun recelait, si j'ai bonne mémoire, soixante-quinze centigrammes de scammonée.

Toute la classe ne fit qu'une bouchée de ces friandises traîtresses, mais c'est une heure après qu'il fallait voir les faces livides de mes petits camarades ! Mon Dieu ! ai-je ri !

Ah ! ce jour-là, le niveau des études ne monta pas beaucoup dans notre classe !

Comme c'est loin, tout ça !

Et avec Tirouard, nous nous remémorions tous ces vieux temps disparus.

- Te rappelles-tu mon expérience de parachute ?

Si je me rappelais son parachute !

Un jeudi, dans l'après-midi, Tirouard nous avait tous conviés à une expérience due à son ingéniosité.

Il avait attaché un panier au bec d'un vieux parapluie rouge, inséré un chat dans le panier, et lâché le tout au gré de la brise.

Le gré de la brise balançait l'appareil dans les airs pendant de longues heures. Toute la ville était sens dessus dessous.

La tante de Tirouard, qui adorait son chat et n'avait jamais rêvé pour lui une telle destinée, poussait des clameurs à fendre des pierres précieuses.

Finalement, l'appareil alla s'accrocher au coq du clocher, et il ne fallut pas moins d'un caporal de pompiers pour aller délivrer le minet aérien.

- Et maintenant, demandais-je à Tirouard, que fais-tu ?

- Je ne fais rien, mon ami, je suis riche.

Et Tirouard voulut bien me conter son existence, une existence auprès de laquelle l'*Odyssée* du vieil Homère ne semblerait qu'un pâle récit de feu de cheminée.

Quelques traits saillants du récit de Tirouard donneront à ma clientèle une idée de l'originalité de mon ami.

Certaines entreprises malheureuses (entre autres la *Poissonnerie continentale - laissée pour compte des grands poissonniers de Paris*) déterminèrent Tirouard à s'expatrier.

Son commerce de pacotilles ne réussit guère mieux.

Jeune encore, d'une nature frivole et brouillonne, il ne regardait pas toujours si les marchandises qu'il importait s'adaptaient bien aux besoins des pays destinataires.

Il lui arriva, par exemple, d'importer des éventails japonais au Spitzberg et des bassinoires au Congo.

Dégoûté du commerce, il partit au Canada dans le but de faire de la haute banque. De mauvais jours luirent pour lui, et il se vit contraint, afin de gagner sa vie, d'embrasser la profession de scaphandrier.

Les scaphandriers étaient fortement exploités à cette époque. Tirouard les réunit en syndicat et organisa la grève générale des scaphandriers du Saint-Laurent.

Fait assez curieux dans l'histoire des grèves, ces braves travailleurs ne demandaient ni augmentation de salaire ni diminution de travail.

Tout ce qu'ils exigeaient, c'était le droit absolu de ne pas travailler par les temps de pluie.

Ajoutons qu'ils eurent vite gain de cause.

Tirouard s'occupa dès lors du dressage de toutes sortes de bêtes. Le succès couronna ses efforts.

Tirouard dressa la totalité des animaux de la création, depuis l'éléphant jusqu'au ciron.

Mais ce fut surtout dans le dressage de la sardine à l'huile qu'il dépassa tout ce qu'on avait fait jusqu'à ce jour.

Rien n'était plus intéressant que de voir ces intelligentes petites créatures évoluer, tourner, faire mille grâces dans leur aquarium.

Le travail se terminait par le choeur des soldats de *Faust* chanté par les sardines, après quoi elles venaient d'elles-mêmes se ranger dans leur boîte d'où elles ne bougeaient point jusqu'à la représentation du lendemain.

+ présent, Tirouard, riche et officier d'académie, goûte un repos qu'il a bien mérité.

J'ai visité hier son merveilleux hôtel de l'impasse Guelma, où j'ai particulièrement admiré les jardins suspendus qu'il a fait venir de Babylone à grands frais.


Zéro

Au début, il y avait le néant. On l'appelait "zéro". On pouvait pas faire grand'chose avec zéro. On pouvait le contempler, on pouvait le soupeser, on pouvait tendre l'oreille pour l'écouter. Mais le néant se refusait obstinément à être quelque chose. Même pas le vide. On ne voyait rien, on n'entendait même pas la mer quand on l'approchait de son oreille.

Ce n'est que beaucoup plus tard que la situation évolua. Tout commença lorsque Adam et Eve débarquèrent sur terre, par le vol direct AF747 (départ Paradis terminal B 18h00, arrivée quelque part en Afrique 21h30, tarifs couple et mi-couple). Adam, qui était plutôt manuel, s'occupait en bricolant. Mais Eve, qui était spécialiste en programmation récursive au Paradis, s'emmerdait ferme.

Un jour, elle avisa une sorte de pendentif qu'Adam avait bricolé avec deux bouts de bois et de la colle rapide. Une sorte de barre verticale, avec une deuxième barre plus petite, formant un angle aigu avec le sommet de la première. "Un" dit-elle. Tu m'entends, Adam? On va l'appeller "un". Mais Adam n'entendait pas, car il était absorbé par le démontage du carbu de sa moto.

Eve était contente de pouvoir s'occuper avec autre chose que le néant. Elle pouvait contempler son bâton, le lancer en l'air, le tremper dans l'eau, puis le sécher dans le four à micro-ondes. Elle le rangea à côté du néant, et regarda successivement les deux: zéro, puis un; zéro puis un; etc...

Elle prit soudain conscience que l'arrivée de "un" lui permettait de choisir entre plusieurs choses. Elle voulut faire part de sa nouvelle alternative à Adam, mais celui-ci s'en foutait, parce qu'il pestait contre le gicleur qui était bouché. J'appellerai cela "bit" décida-t-elle, car elle était portée sur la chose. Beaucoup plus qu'Adam, qui préférait mettre les mains dans la graisse.

Prenant un bout de fil de fer qui traînait dans la caisse à outil, elle le tordit en une sorte de S à l'envers. "Deux" cria-t-elle, j'ai inventé le "deux". Folle de joie, Eve rangea le fil de fer à côté du bâton et du néant. Elle sentait confusément que cela lui ouvrait de nouvelles possibilités, mais elle ne savait pas exactement combien. Ah, si j'avais une prise pour brancher mon portable, soupira-t-elle. Mais les prises de Terre n'étaient pas normalisées, comme au Paradis. Elle n'avait pas d'adaptateur. Et les batteries n'avaient même pas duré le temps du vol aller.

Piquant trois tournevis dans la boîte à outils, en espérant qu'Adam ne s'en rendrait pas compte, elle voulut le disposer en une figure régulière. Mais comme elle n'était pas très à l'aise dans les travaux manuels, elle aboutit à une sorte de triangle avec deux côtés qui dépassaient. "Quatre", dit-elle, en allant ranger les tournevis à côté du fil de fer, du bâton et du néant. Elle s'arrêta là car il était tard et elle se sentait un peu fatiguée.

Le lendemain matin, pendant qu'Adam était parti se tirer une bourre sur l'autoroute, elle reprit son jeu. A midi, Eve avait inventé le huit, le seize, le trente-deux, le soixante-quatre, le cent-vingt-huit, etc... jusqu'au soixante cinq mille cinq cent trente six, qu'elle trouvait un peu encombrant. Elle se demandait si elle aurait assez de temps pour finir le jeu avant le soir. Mais comme c'était, rappelons-le, une grande spécialiste des procédés récursifs, elle sentait confusément qu'elle n'arriverait pas au bout, ni en un jour, ni en un an, ni jamais.

Ainsi naquirent les nombres entiers.

Lorsqu'Adam rentra et trouva la boîte à outils vide, il entra dans une grande colère. Eve eut beau lui dire que c'était Serpent qui avait fait des siennes, il ne voulut rien entendre et envoya tout balader en l'air. Très dépitée, Eve ramassa la courroie de ventilateur qu'elle avait croisée pour faire "huit". Dans sa colère, Adam l'avait aplatie et elle ne tenait plus debout. Eve la posa sur le côté, en se disant qu'elle n'était vraiment pas faite pour les travaux manuels, et qu'elle pouvait très bien continuer son jeu dans sa tête, le soir au lit par exemple, puisqu'Adam était toujours fatigué.

Ainsi naquit l'infini.

La découverte d'Eve eut des répercussions considérables sur l'histoire de l'humanité. Les nombres entiers permirent l'invention des livres d'arithmétique, de la calculette, de l'IBM 360, de X-Windows, de Linux, et d'Internet.

C'était sans compter sur l'esprit malin se Serpent, qui prétendit améliorer l'invention d'Eve en ajoutant, pour combler les trous disait-il, des nombres inutiles comme "3", "5", "6", "7", "9", et aussi "1048575". Il disait qu'avec le système original, on ne pouvait même pas compter les doigts d'un main, et que cela le gênait. On avait beau lui dire que ça n'était pas fait pour ça, que de toutes façons les serpents n'avaient pas de mains. Il ajouta même "virgule" pour couper les cheveux en quatre.

Non seulement cela défigurait l'élégante construction d'Eve, mais cela donna naissance à toutes sortes d'inventions nuisibles comme la TVA, l'impôt sur le revenu, le prêt à remboursement progressif, les erreurs de troncature, et Windows 95.

Eve en pleura. Adam s'en, foutait, il disait qu'il avait assez de problèmes comme ça avec son embrayage. Ayant bricolé un adaptateur pour son portable avec ce qui restait de fil de fer, elle expédia un mail qui disait ceci:

>From: eve@terre >To: worldmaster@paradis >Subject: Mission Terre > >Impossible de continuer dans ces conditions. Rappellez >immédiatement Serpent au siège, et changez-moi ce crétin de >mari, ou je rentre par le premier vol direct et je demande une >nouvelle affectation.

Mais hélas, Serpent avait foutu un tel souk que le mail n'arriva jamais au Paradis, et que la carte de crédit d'Eve fut refusée par le terminal de l'aéroport avec le message "Puce pleine". L'histoire se finit tragiquement, car Adam dut revendre sa moto pour payer son premier tiers provisionnel. Et Eve sombra dans la dépression car Adam était toujours fatigué le soir et s'endormait tout de suite au lit.

Un autre livre a raconté cette histoire un peu différemment, mais n'éclaire pas le mystère du mail perdu. Une enquête approfondie a permis de comprendre cet incident qui a changé le destin du monde.

Avec son invention diabolique de "virgule", Serpent avait aussi inventé le bug Pentium. Le portable d'Eve était une machine Pentium.

- (c) Le Fox (foxyright) 1996 pour Beark! -


Etre politiquement correct

S'il y a bien une nouvelle manie politico-mafieuse qui a tendance à me faire vraiment gerber à l'heure actuelle, c'est bien ce tic psycotique qu'ont tous nos grigous de politicards à vouloir absolument, en toute circonstance et quel que soit leur auditoire, causer "propre", sans être blessant envers quelque catégorie que ce soit. Ils ont même, avec l'aide de ces foutus médias de merde, réussi à trouver une appellation pour ce "dialecte" : le parler politiquement correct ! Une pure gabegie il va s'en dire ! :-((

Maintenant il est indécent d'appeler un nain un nain ! Il est préférable de dire, je cite, "une personne ayant la verticalité contrariée" ! Au lieu de chômeur, il faut dire : "un être en marge de la société n'ayant de cesse de s'y réintégrer" ! A la place de détenu, il faut employer l'appellation : "personne temporairement exempte de ses droits civiques" ! J'en passe, et des meilleures !

De qui se moque-t-on ? Déjà que les discours politiques, pour ceux qui en avaient le courage - ou pour les fanatisés -, étaient en tous points incompréhensibles, là ils deviennent vraiment loufoques, ridicules, à l'image de leurs orateurs. De plus, avec l'avènement des autoroutes de l'informations (cette appellation-là vaut son pesant d'or également), va falloir deux à trois fois plus d'octets pour transmettre un texte qu'auparavant. C'est FT qui doit se frotter les mains ! :-((

Et puis, soyons logiques, pensez-vous qu'une personne malheureusement atteinte de nanisme vive mieux si un pequenot de politicard parle d'elle en termes "politiquements corrects" ? Je pense pas. De même, un détenu ne verra pas sa condition changer si on l'appelle différemment. Vraiment, c'est se foutre de la gueule du monde :-((((((

J'ai vraiment la haine vis-à-vis de ces "élus du peuple qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les poches" (tiens ça pourrait faire partie de leur dictionnaire) ! M'enfin, le pouvoir a toujours été synonyme de tromperies et de magouilles, et c'est malheureusement pas demain la veille que ça risque de changer. Et l'on peut employer quelque dialecte que ce soit, ce seront toujours des voleurs...

- (c) Renard Lubrique Le Fox (foxyright) 1996 pour Beark! -


LES FONDATEURS


MöngôlO "l'egomaniaque":

Précoce, il a commencé à sévir en seconde. Il a a l'époque fondé le Mongolo Hebdo avec un copain mongolo, l'ancêtre du Beark! actuel. Il n'a cessé depuis, en fondant ou co-fondant successivement le Mongolo Hebdo II (l'année suivante), le Mongolo Hebdo III (l'année encore suivante), le Journal (en parallèle avec le Mongolo Hebdo III), puis Beark! depuis trois ans.

Ses passions dans la vie sont: l'informatique sous toutes ses formes à part le COBOL et le traitement du signal, les télécommunications (CB, GSM, BBS, RA), le 95C (surtout le 95C parce que c'est plus rare que les BBS).

Ses ambitions depuis qu'il est tout petit: devenir un jour maître du monde. Y'a pas de petites ambitions dans la vie. Tant qu'à être le meilleur, autant être calife. Je m'appelle MöngôlO pas Iznogood, faut pas confondre.


SIX (SUPINFO) "coeur brisé":

Le 11 Septembre 1974 (très mauvais cru le 1974) naquît le petit Six, baptisé Frédéric. Je rentrai déjà dans la vie avec plusieurs handicaps: Frédéric, un prénom d'origine purement Germanique me fut attribué en hommage à une grand mère allemande de pure souche. Tant de honte sur moi quand je réalise que j'ai peût-être du sang nazi qui coule dans mes artères sensibles.

Pour l'anecdote, ce prénom vient de bien plus loin. Ma mère, marchande de chaussures vendait des ... godasses (qui l'eut crût) à un petit garçon de cinq ans, déjà pédé comme un phoque (Ok Ok?), et nanti d'une mère abominablement snobinarde. Devinez, le môme, il s'appelait ... (qui à dit léon ?) Frédéric bien sûr ! Ce petit voulait absolument des chaussures de fillette, et sa mère faisait tout pour lui donner envie de souliers de garçon! Il fallait voir le tableau, le gamin retournait toujours dans le rayon des filles. L'histoire voulu que ma mère se souvint de l'appel désespéré de la mère courant derrière son fils. (Frrrrédérrriccccc !) mais que fait la police?).

Le deuxième handicap, c'est que je suis vierge. Non pas de ce que vous croyez, non, c'est mon signe astrologique (ouf!). A chaque fois qu'on me le demande, je précise la date qui va avec, pour que mon interlocuteur puisse satisfaire son doute affreux (vous savez, le 11 Septembre !). Si vous pouviez vous imaginer la déception des gens: c'est vierge ca ? Mais non, un grand et beau gaillard comme ca, c'est Lion, Belier, Cancer, Taureau mais pas Vierge, se disent t-ils !?!

Je suis dans une famille de mélomanes. Ma mère écoute sa techno à fond les gamelles dans sa totomobile avec ses amis distortion, parasite, et décibel; Mon frère s'enferme dans sa chambre pour écouter Mozart, et ma soeur valdingue sur des rythmes Hard Rock. Moi dans tout ca? Boaf, j'écoute (que puis-je faire d'autre me direz-vous?, ceux qui ont la solution peuvent me la faxer...).

Mes passes temps favoris sont jouer à la baballe avec un caniche débile (non, pas ma soeur, n'en déplaise aux mauvaises langues (sans jeux de maux)...), me faire mordre par un chat teigneux et me faire engueuler car je n'ai pas encore fait la vaisselle du Midi.

Ne sortez pas vos mouchoirs, vous n'êtes pas coincé sur le dernier mélodrame de M6 (vous savez, la chaine de télé ?) que votre copine avait envie de regarder depuis une semaine (date à laquelle vous avez probablement eu la malencontrueuse idée d'acheter le journal télévisé) car j'arreterai là les délires sur ma piètre existence. En fait, je vois deux infirmiers qui s'approchent. J'ignore pour qui ca peut bien être...

(Pssstt, c'est fini, reveillez-vous voilà la pub ! )


Le Sixounet.


THEO:

Etudiante à l'UTC de Compiègne. Elle a connu MöngôlO en 1ère. Elle est co-fondatrice de Beark! et est martyrisée par l'informatique (en particulier les VAX).



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Beark! est en consultation [ ],

en download [ ],

ni l'un ni l'autre [ ]

---------------------------- et là -------------------------------

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Sites de distribution




- BBS:


*CondomHQ CONDOM HQ BBS

Sysop: Stéphane BOULLET
(1) 49-60-10-70
FREQ BEARK
Francophonet: 34:200/401
Sparknet: 74:320/601
Fidonet: 2:320/406
UCnet: 88:320/301
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Par E-Mail Internet: envoyez un message à beark@cdm.gna.org


*Direct Connection II
Sysop: Maxime PERROTIN
(Obiwann)
(1) 45-48-16-59
Fidonet 2:320/403
Lifnet 2:332/2
Direct Link 400:433/0


*The Data Zone BBS
Sysop: Pascal SAULIERE
(1) 39-63-36-62
Fidonet 2:320/218


*Dune BBS
Sysop: Stéphane GIGANDET
(Bisounours)
(1) 42-02-25-97


*Barnabo BBS
Sysop: Vincent NEGRIER
(1) 46-48-67-63 (14400)
(1) 46-44-57-96 (28800)
Sparknet 74:320/121
IPG 222:320/1
Internet sysop#barnabo@sparkhq.fdn.org


*CKC BBS
Sysop: Christian LACOSTE
(Asie Fou)
(1) 40-05-99-19


*INDUSTRY BBS
Sysop: Laurent VAISSIERE
(1) 46-20-10-55


*KG'BBS
Sysop: Greg DRONNIKOV
(1) 46-71-47-56


*ISLE BBS
Sysop: JP SHENDEL
(1) 46-38-13-36


*THE BOOKSHOP BBS
Sysop: Arnaud de BONALD
(1) 43-87-10-51


* California Girls
Sysop: Emmanuel RAYMOND
(1) 46-28-67-27
Fidonet 2:320/406.2
SparkNet 74:320/601.2
FrancophoNet 34:200/401.2
UC-Net 88:320/301.2
FiNet 30:33/1
State of the art of Pcboard 555:330/2.2
IDL CDM 27:34/1.2
CG-Net 666:666/0
IPG 222:320/6.2



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(1) 90-91-15-15 (vendredi, samedi, dimanche 23h-6h)




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